Une élégante étrangeté …
Luc Spencer est un pianiste, crooner, auteur compositeur né au milieu des années 70.
Son style, très personnel, est nourri d’influences musicales, artistiques et littéraires contrastées :
de James Joyce à Brian Eno, d’Alfred Kubin à Robert Wyatt, de Dada à la pop progressive, du songwriting victorien au postpunk anglais.
Amoureux des hiatus, des contrastes, des oppositions et des tensions, certains critiques ont résumé son univers musical à un verre en cristal fissuré et ses chansons à des dragées au poivre. Fuyant les chapelles, ses « chansongs », tels de gothiques rossignols s’agrippent, se posent ou s’équilibrent fébrilement sur d’improbables limites …
Elégantes, accidentelles, grotesques, raffinées, harmonieuses et monstrueuses, entre le mainstream et la franc-maçonnerie, l’arte povera et le style victorien, entre votre grand-père et les bébés-éprouvette …
Après un premier ep et diverses collaborations, son premier album (13 titres) “Church on a hill” sort en mai 2013, co-produit et co-réalisé par Gilles Martin (Tuxedomoon, Deus, Dominique A, Jil is Lucky …) .
En 2015, il lance le projet « Eleanor – la grande épopée de la pop baroque » avec le violoniste,
compositeur Boris Lamérand (www.popbaroque.fr).
Aujourd’hui Luc Spencer finalise un double album « Oiseau(x) Scratch » (sortie prévue en 2018).
Pour contacter Luc Spencer : lucpays(at)gmail.com
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Elegant strangeness…
Luc Spencer is a pianist, crooner, and songwriter-composer born in the mid-70’s. Classically trained and former fine arts student, he’s been composing songs (where he sings in English) since sixteen. His very personal style reflects various and contrasting musical and literary influences: from James Joyce to Brian Eno, Alfred Kubin to Robert Wyatt, Dada to progressive pop, and Victorian songwriting to postpunk.
Fond of discontinuities, contrasts, paradoxes and tensions, his musical realm has been compared with a cracked crystal glass, and his songs have been compared with hot candy. Spencer avoids seclusion in musical cloisters: his songs cling like gothic nightingales; they settle and find their fragile balance on improbable boundaries… They are all elegant, fortuitous, grotesque, sophisticated, harmonious and monstrous, halfway between mainstream and freemasonry, between Arte Povera and a Victorian style, between your grandad and test-tube babies…
Following his first EP and various collaborations, his first LP, Church on a Hill, was released in 2013, produced and realized with Gilles Martin (Tuxedomoon, Deus, Jil is Lucky…).
Luc Spencer is currently working on a new album and on a new project « Eleanor » Baroque pop duo with the violonist Boris Lamérand.
(Traduction : Moacir P. de Sá Pereira & Arnaud Hédin)
Contact : lucpays(at)gmail.com
Discography
“Church on a hill” (Farside/Autoprod) (LP13 titres 2013)
“Jangl’Jack” (BimboRecords) (Ep 5 titres 2005)
Collaborations
Da Capo – “Minor Swing” (Lithium Records/Labels 1997), “The Fruit” (Autruche/PopLane 2001)
Tournées albums : “The Fruit”, « Minor Swing » (France, Espagne)
Bertrand Betsch – “Pas de Bras, Pas de Chocolat” (Delabel/Virgin/EMI 2004), “La Chaleur humaine” (PIAS 2007), « Le temps qu’il faut” (03H50 2011) – Tournées (3C) : Tournées albums (France, Europe), Prix Constantin 2005 (Olympia), Festival PrimaveraSound 2005 – Emissions Radio Le pont des Artistes, Le Fou du Roi, C Lenoir … Emissions TV Ce soir ou jamais, Cd Aujourd’hui.
Martin Angor – « Ma chère » (Depuis la Chambre 2009)
7Questions – « Air Liquide » (TFT/Roy/Emi 2009)
Bobby Briggs – « From my lost and found » (Autoprod 2010)
“Mater Dolorosa” BO du moyen métrage d’Attilio Maggiulli (2010)
« Akouphen” ep 4 titres (Le Mague/Bimbo Records 2007)
Eduardo Pisani (ep 4 titres “Rendez-vous” 2008)
ECHOS :
« Spencer a le chic d’avoir des idées musicales. D’éviter les morceaux au kilomètre, prétextes à l’étalement de ses états d’âme. Ensuite, il a l’instinct de l’arrangement, des sons. Dans le même morceau, il change de couleurs ou place un élément à écouter particulièrement (que l’on a envie de réécouter). Il chante parfaitement là-dessus, a le sens du chœur. Ça fait beaucoup pour un seul type. Il arrive à inventer un style musical propre, pop, mineur-majeur, assez particulier dans une palette de registres comme morceau noir, pop anglaise, esprit fantasque ou bizarrerie néoréaliste. Ça fait beaucoup. Et c’est pour ça que je me suis investi avec lui. Il a le don de faire bicher. »
Laurent LAURENT, Directeur Artistique, Ecrivain – Dernier essai publié : “Tombeau de la variété française” (Editions Philippe Rey – 2006 )
« Church on a hill » est une cathédrale harmonique, de l’horlogerie suisse. On y entend les guitares désinvoltes de Christophe Blanchet (ex La Blanche et fondateur de Seven Questions), les guitares chirurgicales d’Hervé Le Dorlot (Bertrand Betsch) et les guitares étranglées de Martin Angor. Le Pet Sounds ou Smile français.
Martin ANGOR, Auteur/compositeur
Même pas peur
« Faut-il croire à un jeune Ray Davies français ayant rangé Brian Wilson dans sa doublure ?
Le costume est pour autant taillé et enfilé par Luc Spencer. Les Creepers aux pieds, le piano en mains : un costume en bichromie, un micro qui se consume et voilà que l’on rentre par petites touches dans des tours dont on aurait souhaité être les gardiens pour ouvrir les portes d’ivoire plus tôt. Le titre The Rover évoque Mobiil de ce cher Mellano. Bruce Joyner des Unknows n’est jamais loin : I’m a boy.
Il ne s’agit pas de pales copies, mais d’une improbable culture en un seul musicien. Merci, Monsieur Spencer. »
David Jacob, (webzine / le monocle de mon oncle)
« Luc Spencer dénote dans le paysage rock français. Sa musique et son style rock planant ne laissent pas indifférent, et c’est avec plaisir que l’on écoute ce premier ep. Comment definir Luc Spencer ?
Il s’agit d’un subtil melange de pop, de rock, de jazz (on le sent bien sur « Analivia ») et de ballades lancinantes. Le tout rappelle inmanquablement Pink Floyd dans le rythme, les sons, et la voix sonne à la Bowie, notamment sur le premier morceau du maxi. Les morceaux sont variés mais néanmoins cohérents, donnant un côté concept-album à ce « Jangl’Jack ».
« We need » nous distile un son de clavier seventies, avec un rythme lent et une atmosphere bien lourde. « Sanct’Elisabeth » accompagnerait bien la marche lente des gardes de sa majesté : la voix est claire et belle, surtout dans les graves ou le chanteur excelle. Ce morceau, par sa lenteur, et ses longues notes de clavier nous renvoie directement chez les Pink Floyd …
On sent même la Louisiane (« Easy town ») et ses banjos, ou encore la country sur « Isabelle » …
« Drunk » est également un morceau intéressant, mais à écouter à jeun tant les murs doivent tourner avec cette musique lancinante, pour peu qu’on ait un peu bu …
Un disque bien equilibré, aux sonorités inhabituelles avec une voix chaude et puissante dans les graves. Enfin une nouvelle résonance dans la pop francaise. »
par Philippe Pillon Webzine : M-La-Music